Quels types de pratiques sportives sont bonnes pour vous – Cours collectifs 1/6?

Se débrouiller sans salle de sport

Avec la fermeture des salles depuis fin septembre 2020, cela fait près de 6 mois que les français sont privés de leurs équipements et pratiques sportives favorites. Ne restent que le jogging, le vélo et les minables prestations videos de nos chères salles de gym qui ne réouvriront peut-être pas lors de leur « réouverture » qui n’aura jamais lieu pour une partie…

extrait d’un reportage de BFM TV

Courir… mais où et combien de temps avec le froid et la pluie qui ne cesseront pas avant avril ? Nager ? les piscines sont fermées. Que dire de faire du vélo sur les nouvelles pistes cyclables ou au vert ? Sortir de nos appartements confinés et respirer les pots d’échappement non merci ! Quant aux cours collectifs (sauf si vous êtes un joueur professionnel avec un programme complet), leur contenu est standardisé exactement comme le yoga.
Le point commun de ces pratiques populaires : on ne propose que ces sports partout au grand public.
Les bienfaits sont beaucoup trop insuffisants lorsque l’on pratique une fois par semaine n’importe quel sport.

Entre vidéos de coach et sédentarité….

Sinon il reste de regarder son smartphone et faire des exercices de cours municipaux bas de gamme dans son studio de 25m2 en évitant de se cogner contre le canapé, le bureau ou un meuble : voilà un exploit pour beaucoup de citadins… De plus on trouve de tout dans ces vidéos youtube venant d’amateurs comme d’experts, mais que faire avec tous ces exercices qui peuvent vous faire plus de mal que de bien ?

Passé 37 ans, regardons les choses en face : si vous travaillez derrière un poste assis plus de 8h / jour depuis déjà plus de 15 ans, si vous êtes épuisé pour faire quoi que ce soit de sportif et ne faites que courir ou nager une fois de temps en temps, que les douleurs de dos s’accumulent avec le stress amassé par le travail, vos enfants, la crise économique… Vous reprendrez bien une part de pizza livrée ?

C’est beau la jeunesse : on bouffe et on regarde la télé !!

Si seulement les enfants apprenaient jeunes à faire du sport et à les pratiquer plutôt que de se faire absorber par des écrans….

Scène de vie familiale contemporaine : assis assis et encore assis. Pointé du doigt : les heures passées devant nos écrans de smartphone, TV, tablette. Source : article de France Bleu du 9/6/2020 : Les Français ne bougent pas assez, selon une étude de l’Organisation mondiale de la santé

Tous ces sports « grand public » (de niveau non-athlétique) qui finissent par nous détruire à petits feux après 37 ans

  1. Cours collectifs
  2. Vélo et VTT
  3. Jogging
  4. Yoga
  5. Natation
  6. Conclusion

1. Cours collectifs vidéo ou en salle

Et oui, sédentarité, surpoids et douleurs articulaires, le trio gagnant… Et aller à la salle le weekend de temps en temps.

Cours de zumba, body attack, cardio training, « crossfit » en plein air, « bootcamp », spartian race, etc…. les salles privées, les municipalités, prestataires d’entreprise ne manquent pas d’essayer d’attirer salariés et citoyens vers les mêmes activités physiques « grand public ». Dans le pays qui va accueillir les Jeux Olympiques en 2024, l’état sportif des français est proche du zéro pointé, hors athlètes et champions nationaux en tête de gondole dans les publicités de métro. Le fitness, l’entretien sportif autonome, devrait faire partie de l’éducation obligatoire comme savoir écrire et lire pour les enfants. Or, face à la fermeture de TOUTES les structures sportives, et l’interdiction de rassemblement de plus de 6 personnes dans l’espace public, les gens ne savent plus du tout où aller.
Ces cours collectifs ne devraient s’adresser qu’à des publics déjà autonomes au niveau exercices physiques de base plutôt que d’être la seule proposition voilà pourquoi :

Les inconvénients :

  • durée : ils sont formatés pour rentrer dans un planning d’entreprise. C’est 1 heure ou 30 minutes assez souvent, ce qui n’est pas adapté par rapport aux vrais besoins des +37 ans.
  • public : ces cours s’adressent à des publics de jeunes adultes. A 27 ans ça passe, notre condition physique n’a pas été trop détruite encore par la position assise prolongée.
  • personnalisation individuelle : aucune. Vous n’arrivez pas à faire un exercice? on vous laisse au bord de l’autoroute et vous essaierez de faire le suivant tant bien que mal. Concrètement un coach ne peut pas suivre 20 personnes sauf si c’est un public autonome qui requiert peu d’effort de suivi (entraînement au sein d’une caserne d’armée par exemple).
  • contenus : exercices répétitifs et non renouvelés qu’on finit par quitter
  • participants : parfois tout le monde n’est pas au même niveau et cela peut décourager les personnes en situation de surpoids et celles non avantagées physiquement ou d’autres qui n’ont rien à faire à ce genre de cours grand public.
  • motivation : ces activités collectives peuvent dégoûter de toute pratique sportive par la suite et c’est bien dommage.
  • bienfaits physiques : il n’y a pas de bénéfice continu, si ce n’est peut-être d’être avec un groupe, de suer un bon coup après une semaine à subir un job avec position assise continue et forcée…
  • rentabilité et coût bas de gamme : malheureusement, ce type de cours ne peut tirer que vers le bas. Proposer le même contenu pour tous, répéter la même chose tout le temps, même au niveau du coach ce n’est même pas intéressant.
Cours en ligne de 30mn proposé par la page facebook de la Ville de Paris. La capitale de la France, la ville des J.O. se surpasse en proposition sportive pour ses habitants… Le leggings noir sur fond noir avec les tabourets rouges, mais quelle misère!

Par quoi remplacer ces cours bas de gamme ? Des cours collectifs ET « haut de gamme » ? C’est une contradiction totale, les deux sont quasi-incompatibles. L’individualisation est la seule solution pour des entraînements de qualité. C’est plus cher mais au moins on a un vrai suivi et des exercices qui nous conviennent, si le coach est bon évidemment 😉 Il est je pense possible de combiner très petits groupes et personnalisation, mais le/la coach ne pourra pas s’occuper de chaque personne en même temps. A moins qu’il y ait plusieurs coachs pour un groupe plus grand. Mais on le sait déjà : ce n’est rentable économiquement pour personne. Autant faire de l’individuel pur.

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