Pourquoi ces entreprises souvent des start-ups, des agences consulting de renom, des entreprises du numérique ou des PMI (petites et moyennes industries) ou d’autres grands groupes du CAC40, vous refusent un simple bureau à 90€ ? Dirigées par des jeunes PDG ou des dirigeants hommes placés par des réseaux de pouvoir, qui tous, ne travaillent que 2 jours effectifs par semaine, grand maximum et qui ne se sentent concernés EN RIEN par votre volonté de prévention des TMS (troubles musculosquelettiques) ou d’aménagement en cas de maux de dos chroniques ou de risques handicap avérés que vous souhaitiez éviter.

La seule solution c’est un bureau debout au travail. Mais malheureusement votre PDG, directeur ou manager a totalement le droit de vous le refuser. En cas de refus, voici mes conseils de femme qui a travaillé dans le digital pendant 20 années consécutives :

?QUITTEZ VOTRE EMPLOI DU JOUR AU LENDEMAIN


Quand un employeur vous détruit la santé, votre vie de famille, votre stabilité matérielle, vos projets de vie : arrêtez l’adaptation à des conditions inhumaines de travail.

Kevin, le jeune arrivé de nulle part qui n’a aucune compétence digitale, est content ! Il a pu obtenir son bureau debout dès son embauche ! Pourquoi des collègues hommes obtiennent un bureau debout en arrivant et vous, qui êtes là depuis des mois, voire des années, toujours pas ? Discriminations ? Non, votre patron peut décider selon son bon vouloir personnel, qui mérite un poste aménagé et qui n’en n’a pas besoin. C’est du pur sadisme, non ? Non, non, c’est votre patron qui décide pour votre validité et votre santé de femme. Si pour lui c’est non, bah c’est non ? ! En tant que femme, vous n’êtes personne et vous pouvez crever. C’est une stratégie classique pour faire partir quelqu’un alors… autant les planter au meilleur moment qui soit, c’est à dire : au très mauvais moment pour la productivité de l’entreprise !

?Mes conseils pour partir au moment idéal :

cherchez un poste ailleurs, n’importe quoi ou si vous avez cumulé au moins le minimum requis pour toucher le chômage (renseignez-vous sur le site du ministère du travail), faites un arrêt maladie long avec sorties autorisées toute la journée, puis vous serez licenciée au bout de 3 mois d’arrêt maladie.
– Pendant ce temps où vous êtes en dehors de ce milieu destructeur pour votre santé, vous pouvez chercher du boulot en prenant votre temps, revoir d’anciens collègues, revoir une manager avec qui ça se passait top pour éventuellement rebosser avec, ou si vous avez les moyens : partir en vacances, vous reposer, refaire du sport, vous occuper de vos enfants, faire vos loisirs préférées, passer du temps à la campagne ou au bled chez votre famille, etc…
changez le nom de l’entreprise où vous êtes sur votre CV, vous avez le droit d’écrire « confidentiel ». De nombreux dirigeants le font. Dites simplement au recruteur que vous ne souhaitez pas que votre employeur actuel sache que vous cherchez du travail ailleurs, alors vous voulez rester discrète à cause de l’affichage public de votre CV sur les sites d’emploi. C’est d’ailleurs vrai en plus.
– Vous rêviez de monter votre entreprise ? Attention, ne recommencez pas dans le digital ou alors en changeant complètement de nom de structure qui va facturer. Vous pouvez être blacklistée par votre (futur) ancien patron qui vous mettra dans une base de données accessible qu’à ses amis patrons du digital. D’ailleurs voici mon message aux femmes entrepreneuses brillantes du digital, ma mise en garde pour le maintien de votre santé :

?Arrêtez la soumission à un patron/un manager qui travaille 1 jour par semaine

Comment est-ce possible ? C’est le quotidien de ces hommes champion de la communication publique. Ils vous font croire qu’ils travaillent 8J/7 alors qu’ils comptent sur chaque petite main bonne à être sacrifiée et remplacée au bout d’un an parfois. Le marché du travail étant tel, ils comptent sur votre capacité à supporter les pires maltraitances professionnelles. Vous œuvrez corps et âme pour leurs projets digitaux parfois 6 jours sur 7, le soir, le week-end. Mais vous devez savoir comment ces patrons usent de leur temps pendant que vous faites marcher la machine à vous détruire la santé, jour après jour sur un bureau assis, entre autres :
Ces individus pourris jusqu’à l’os dépensent le budget de l’entreprise pour leurs privilèges personnels : voiture de fonction, essence et loyers parking pour leur véhicule privé, réseaux clubs privés pour hommes à 8000€ par année,

La détente ? un besoin indispensable pour les CEO hommes de la tech, mais pas que : décideurs, dirigeants, institutionnels : on aime se retrouver ensemble entre riches ! Clubs privés de networking avec whisky collector, cocktails de bienvenue à 60€, petits fours de luxe… on s’amuse au top entre semblables du néo-libéral
Pendant que vous courez chercher votre enfant malade à l’école ou chez la nounou, si vous pouvez en prendre une proche de chez vous, entre un dossier à rendre pour le lendemain et les transports en commun en panne, à surmonter galères sur galères, vous ne profitez de rien. Ils vous forcent à travailler à des horaires inhumains, et vous diront « t’as qu’à pas faire de gosses », car pour eux, l’enfant, la mère c’est comme la famille : ça n’existe pas dans leur système relationnel. Pour eux, la femme c’est un sous-humain qui ne mérite aucune attention. C’est problématique quand on est un patron de start-up ou un N-2 d’une société du CAC 40 qui fait des discours officiels pour l’égalité hommes-femmes

Petits-déj avec d’autres patrons jusqu’à 14h, club de sport-SPA avec « services premium » dans les quartiers riches PDT parisiens, conférences dans des domaines de golf et d’équitation en pleine forêt le lundi matin avec d’autres patrons, déjeuners, dîners, brunchs du samedi et dimanche avec ses amis hommes et d’autres PDG du même réseau, week-end vacances de 4 jours en Europe, billets d’avion long-courrier, hôtels de luxe,

Ils ont la belle vie les gars… Sans bobonne, leur épouse quand ils sont d’une certaine classe sociale, image sociale et noblesse obligent, il y a toujours une femme (ou quelque chose qui y ressemble) à côté d’eux. Entre eux, ils doivent plus s’amuser on dirait. Mais que doivent-ils faire de si exceptionnel dans ces lieux prestigieux où ils se retrouvent ??? Du business ? Ah.. le weekend ?
Et vous : si vous avez des problèmes pour avancer les projets poubelles choisis spécialement pour vous : projets avec limites contractuelles, changements de prestataire, cahier des charges fait par une autre personne qui a quitté l’équipe, manque de moyens pour le faire avancer, collègues hommes qui font de la rétention d’informations ou retardent les livrables dont vous avez absolument besoin pour avancer…, c’est de toute façon de votre faute. Vous êtes de la merde pour eux. Une personne qui s’en prend plein la gueule c’est tout ce qu’ils connaissent en mode relationnel qui valorise ces managers hommes du néo-libéral, donc mesdames, partez, car vous méritez mieux de la vie.

Quittez cette entreprise du jour au lendemain et n’y revenez jamais. Et changez de secteur professionnel, et surtout de mode de vie, de statut administratif éventuellement pour du télétravail en freelance indépendant. En effet vous pourrez vous équiper dès maintenant pour chez vous d’un bureau debout dès 90€ frais d’envoi compris en France (entreprise innovante française ?? qui fabrique du 100% made in France en matières cartonnées recyclées ♻️ grâce aux technologies de fabrication 3D) Ou bien exiger, si le travail est sur place, un bureau debout, une de vos nouvelles conditions.

?Des patrons oisifs qui ne pensent qu’à leur confort personnel

Ces patrons oisifs comptent sur l’ignorance des salariés pour leur imposer les pires conditions qui les rendront handicapés. Votre santé ? Ils n’en ont strictement rien à foutre, d’ailleurs pour eux, vous n’êtes pas là pour exiger quoi que ce soit, vous êtes là pour bosser selon les conditions qu’ils vous imposent à vous, mais jamais à eux-mêmes car seul leur confort de vie est au centre de leurs préoccupations quotidiennes.

La bière entre potes à l’afterwork ? Pas pour vous mesdames. Payée par le budget de l’entreprise vos patrons demandent au responsable du bar une facture de société (qui peut aller jusqu’à plus de 300€) sans heure affichée et ça passe crème en compta ! Vous demandez un bureau debout en carton à 90€, « mais va crever Cunégonde » : ils pensent tous ça… Par contre le Kevin en haut de page, lui il y a droit sans compétence et dès son arrivée. Que d’attention entre eux ! Quant à vous, ils ne veulent plus de vous et vous le font signifier par des maltraitances répétitives juste pour leur plaisir de pervers et avec un grand sourire, SVP.
Tiens, le jeune Kevin est maintenant votre manager direct au bout d’à peine 6 mois. Et il décide ce qui va ou pas selon lui et son niveau de compétences digital toujours aussi bas. Normal il n’a aucune formation d’ailleurs. On se demande vraiment où est sa compétence principale…

Ils vous refusent votre demi-journée car votre enfant est « encore » malade, ils vous refusent des congés car « ça tombe mal », vous êtes moins payée d’office car étant juste une femme, ils ne vous augmentent jamais votre salaire ou ils créent des conditions de prime impossibles à atteindre. On compte tellement sur vous car une coconne qui absorbe toutes les merdes sans rien dire, ils A-DORENT : pour eux les femmes sont des paillassons sur lesquels ils s’essuient chaque jour que fait le bon dieu. Tant que vous ne dites rien, ils continueront de vous pisser dessus.

Faites ce que vous voulez ou alors… barrez-vous !

Ciao j’me casse, restez entre vous les gars !

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