J’ai abordé dans un article précédent le rapport entre profil d’activités sexuelles et profil d’activités physiques et sportives. Au centre : nos capacités physiques et l’histoire des traumatismes que notre corps a subis ou continue malheureusement de subir. Notre corps physique individuel, qui reflète notre héritage génétique ainsi que nos reflexes individuels de survie émotionnelle est connecté à un corps plus vaste, le(s) corps social(aux) d’appartenance et de référence que nous subissons ou choisissons. Notre place, notre mouvement de vie évoluent au sein de ces groupes. Afin d’y être intégrés, en sécurité, maintenue ou reconnue, se conformer à certaines règles restera indispensable comme dans toute organisation sociale humaine.

Sommaire
1. Les pulsions violentes, c’est que pour les hommes ? Alors là pas du tout !!
2. Proposition d’une stratégie pour sortir de cette violence subie, intégrée par le système familiale, sociétal, religieux etc…
3. Une femme sur deux est dépendante sexuelle : comment savoir si vous l’êtes ?
4. Ces sports qui font du bien

1. Les pulsions violentes, c’est que pour les hommes ? Alors là pas du tout !!

scène courante dans les couples mariés traditionnels : le viol et la violence physique du mari envers sa femme. Mais c’est la même chose chez les gays et les lesbiennes. La violence n’a pas d’orientation sexuelle, ni la rue ou les boîtes de nuit comme espace de prédation. Votre lit conjugal suffit pour la pleine jouissance de celui ou celle qui commande par sa force physique, son pouvoir économique, etc…

Plaquer une femme contre un mur et l’embrasser de force, puis l’insulter si elle se débat et crie « non ! » ? Mettre une main aux fesses en se frottant à une inconnue sur un dancefloor ? Se masturber sous le manteau dans un bus bondé après avoir suivie une élève depuis son lycée? Frapper le tout-venant qui vous énerve ? Balancer l’assiette de quelqu’un d’autre dans un restaurant ? Pousser quelqu’un dans le métro pour prendre sa place ?
Ces violences physiques comme sexuelles nous sont insupportables à subir. Elles viennent la plupart du temps d’hommes incivilisés.

scène classique de la petite enfance : des adultes auteurs de maltraitances continues

Mais regardons les choses en face : certaines femmes peuvent être encore plus vicieuses pour détruire le corps des enfants dont elles ont la charge.
C’est le pédo-sadisme soit la jouissance de proférer des châtiments corporels et de la manipulation émotionnelle comme mentale sur des êtres sans défense : les enfants, aussi opérée par nos « bonnes mères », maîtresses d’école, monitrices de centre de loisirs, grands-mères, nourrices, profs de sports, éducatrices, mères supérieures en institution communautaire et religieuse, etc… On appelle aussi ça la pédagogie noire. La violence faite sur nos corps de petites filles n’est pas l’œuvre unique du « patriarcat », elle est aussi faite par leur complicité silencieuse avec les hommes du groupe qui détruisent déjà les enfants et l’action répétée de ces femmes qui sont aussi des monstres à qui on devrait interdire tout contact avec des enfants, filles comme garçons.

2. Proposition d’une stratégie pour sortir de cette violence subie, intégrée via le système familial, sociétal, religieux etc…

Ce que nous subissons physiquement, nous l’accumulons dans notre corps individuel mais aussi social.
Il sera indispensable de sortir toute la violence subie. La sortir n’est pas la proférer sur quelqu’un d’autre en photocopiant mot pour mot, geste pour geste l’agresseur(e) qui nous a détruite jour après jour.

1 – FAIRE LE CONSTAT POUR SOI : UNE INEGALITE CRIANTE D’ACCES A LA GESTION SOCIALE DE LA VIOLENCE ENTRE FEMMES ET HOMMES

Les crises d’hystérie et la serpillière émotionnelle en parlant aux copines ne suffisent pas. Il faut passer par le corps : sexualité, activités violentes acceptables en société et sport !

Mesdames, avez-vous une routine de vidage de vos pulsions sexuelles ou de vos pulsions de violence ? Posez-vous cette question. Qu’est ce qui vous en empêcherait ? Sur quoi vous vous lâcher alors ? Vos employés ? Vos enfants ? On m’a raconté qu’un couple de lesbiennes s’envoyait régulièrement des objets sur la figure. C’était leur hygiène de vie de couple… Se crier dessus, s’insulter, puis malheureusement en venir aux coups après 3 bouteilles de rouge vidées. Beaucoup de couples de femmes fonctionnent comme ça. Pourquoi ?

Quelle stratégie pour vider un trop plein d’énergie sexuelle, de frustrations, de violences quotidiennes dues aux discriminations dont les femmes sont les premières victimes ?

2 – CONNAÎTRE LA VERITE SUR CE QUE VOUS SUBISSEZ AU QUOTIDIEN EN TANT QUE FEMME QUI VIVEZ AVEC UN HOMME : MENSONGES, FOUTAGE DE GUEULE ET HYPOCRISIE TOTALE

Un homme marié, père de famille prend sa pause détente avec une femme déguisée en infirmière en plein bois de Boulogne… 8 hommes sur 10 fréquentent des prostitué(e)s pour des pratiques sexuelles « rapides et efficaces » : fellations (13 minutes maximum) que madame bobonne (leur épouse pour l’image sociale du bon père de famille) n’a pas envie de faire, parfois la portière ouverte sur les maréchaux (boulevards périphériques de Paris….) ou à porte de Montreuil, dans des WC de station essence, derrière un arbre dans des sous-bois. Les hommes sont ultra organisés pour « leur décompression sexuelle » quand ils veulent, où ils veulent et de la façon dont ils veulent… Mineures? Jeunes lycéens? Asiatiques ? Tchétchénes ? N’importe quel homme sait où aller pour « vider ses burnes »… pardonnez moi cette expression, typiquement masculine qu’ils comprennent tous. D’ailleurs au prochain déjeuner familial, demandez à vos compagnons et frères : « Et toi tu te vides les burnes chez qui d’autre que ta femme ? ». Une séparation c’est peut-être mieux, et laissez lui les enfants au passage. Vous aussi vous avez besoin de respirer et de profiter de la vie.

source : enquête sur une brigade policière spécialisée dans la prostitution dans les bois : https://youtu.be/Ggl_tRZlkPM
Père, mari, frère, père religieux, « amis », amis de votre mari…. Tous ces hommes qui un jour nous ont prise pour la dernière des connes en nous racontant de la merde: tromperies, mensonges, vols, passes-minutes avec des prostituées en bordure de forêt ou dans un bordel en Espagne, en Allemagne ou en Hollande, porno immonditiel sur la TV du salon, dépenses familiales sans concertation avec vous, « voyages professionnels d’urgence » du jeudi au mercredi, dîner avec des clients entre 19h et 3h du matin, le mec qui disparaît toute une journée en vous laissant avec les enfants sur votre lieu de vacances, fausse panne de voiture qui le fait arriver 24h après tout le monde, fréquentation d’une maîtresse ou de saunas gays en centre ville en vous faisant croire qu’il est coincé dans des bouchons sur l’autoroute…. OUI il faut signifier que ce n’est plus possible, OUI vous avez le droit de leur signifier qu’ils doivent arrêter de vous prendre pour une demeurée.

LA VIOLENCE N’EST JAMAIS LA SOLUTION

Des hommes sans structure de défense. Souvent déjà détruits par leur mère et ils choisissent « naturellement » une épouse, un compagnon qui a exactement le même fonctionnement… La femme violente d’un côté et cet homme qui reste depuis des années, peut-être y trouve-t-il un bénéfice caché à cette situation ? L’un comme l’autre ne sont pas mieux… Le recours à la violence n’est jamais la solution. Homme ou femme vous devez vous défendre, partir, porter plainte… Un coup violent une fois, c’est une fois de trop.

3. Une femme sur deux est dépendante sexuelle : comment savoir si vous l’êtes ?

Si éthiquement, en France en tout cas, les femmes à forts besoins sexuels ne sont pas enclines à consommer des services sexuels venant de réseaux de prostitution ou de TDS (travailleuses de sexe) indépendantes, le massage est souvent « le bon compromis » entre besoins de contacts physiques, douceur et bien-être sans nécessité de « vidage » comme les hommes ont en automatique dans ce type de salon.
En France un massage professionnel coûte très cher, alors on s’en passera aussi ?. De plus nous ressentons beaucoup de défiance dans ces espaces clos où des « finitions » ont lieu sur des draps et serviettes jamais changés d’un client à l’autre…

Extrait de reportage sur les salons de massage chinois à Paris…
source : https://www.youtube.com/watch?v=cI5mKJg2K0s

La dépendance sexuelle est-elle pathologique ? Oui si on ne sait pas la gérer en société, et aussi pour soi : conduites à risques (problèmes judiciaires, déviations sexuelles parfois graves, obsessions H24, addictions, consommations de services sexuels illégaux et aussi MST-IST si plusieurs partenaires à la suite…)
Et… c’est très difficile à gérer au quotidien. L’énergie sexuelle c’est notre partie animale « sans filtre » : séduction sexuelle en automatique, exhibition, voyeurisme, rapports sexuels imposés, harcèlement, besoin de plaire etc… et si on vous dit non ça se transforme en violence. Nous les femmes, nous intériorisons tout cela. Puis un jour… ça finit par exploser.
Et parfois pas une conversation sans une allusion sexuelle, ça peut détendre une atmosphère plombée, mais ça ne fait pas rire tout le monde.
Elle est signe de bonne vitalité, mais cela nous donne-t-il le droit d’imposer quelque chose dont l’autre ne veut pas ? Non, heureusement.

Chacune étant différente, certaines « subliment » à fond leurs pulsions sexuelles dans le travail, d’autres dans la création artistique, la scène ou … le sport.

Ici une manager… rester tard le soir alors qu’elle va se faire virer de toute façon. Autant profiter de la vie au lieu de se pourrir pour un entreprise et des patrons qui n’en ont strictement rien à foutre de votre santé.

Si l’on concentre ses efforts pour être une personne sécurisante dans ses rapports sociaux extérieurs (ce qui est mon cas), seule… le lâchage peut sembler foutraque et flippant. Il m’est arrivé de taper sur un matelas ou de jeter des sacs de sable de 15kg au sol. Que penserait « quelqu’un de la vie normale » en voyant faire ça? Elle fuirait et aurait peur. Peut-être faut-il expliquer son mode d’emploi avec nos soupapes de sécurité à soi ? Ou se mettre avec un.e partenaire intime qui a exactement le même fonctionnement que nous ? Tellement de femmes ne se connaissent pas elles-mêmes. Challenge, Challenge !
La soupape est indispensable : routine sportive (j’en suis à 5-6 fois par semaine), se connaître soi et être à l’écoute pour éviter les débordements en société ou dans sa vie personnelle. Et ne pas se mettre avec des partenaires trop décalées en terme de « besoins sexuels ». Des femmes qui vivent l’ascèse ou l’absence totale de sexualité (asexualité) sont malheureusement légions dans notre société. Respecter la volonté de chacune reste un fondement pour ne pas perdre de temps. Ainsi, la sexualité solitaire reste aussi une bonne solution. Contrairement aux hommes qui ont moins d’empathie sur le sort de l’autre et qui recherchent des solutions sexuelles « rapides, efficaces, proche du boulot ou de la maison », les femmes dépendantes sexuelles ont tout à gagner en étant la plus autonome possible, vu que nous ne souhaitons pas financer des réseaux de traites inhumaines, ni regarder des immondices criminelles derrière un VPN (virtual private network : logiciel pour rester anonyme sur internet pour regarder les pires contenus à vomir destinés à l’excitation masculine).

Soyez heureuse d’être des femmes. Créez et faites du sport. Quant aux rencontres, ma foi…

4. Ces sports qui font du bien

La confrontation physique est un super exutoire quand on a un surplus de pulsions. Dans un cadre défini on y a droit ! le rugby et les sports de combat sont d’excellents choix si on aime la « bagarre » !

Pour celles qui aiment la confrontation physique en équipe, le rugby répondra à votre besoin de jeu et de plaquage au sol !
En duel, le MMA, le Judo, ju ji tsu brésilien fera le bonheur des combattantes

En individuel, ce type d’exercices, des circuits de plusieurs mouvements les uns à la suite des autres vous permettront de vous achever bien comme il faut toute seule. Epuisement, sueur, travail au corps garanti !

vidéo où je fais un circuit épaules (janvier 2023) + full body fonctionnel avec différents poids à la salle de sport : tirage large épaules avec la barre guidée au cadre (smith machine en anglais), développé militaire avec disque puis barre de 20kg en mine de terre en position accroupie, développé couché incliné avec barre 20kg puis 35kg. Toujours s’échauffer avec des petits poids avant de charger.
circuit HIIT (entraînement fractionné à haute intensité ou HIIT (High-Intensity Interval Training) au poids de corps. déjà fatiguée rien qu’à regarder ? Allez ! un peu de nutrition sportive et ça repart !
Un kettlebell, plusieurs exercices à la suite : à la fin vous ne pourrez plus rien faire, et c’est le but : s’épuiser physiquement pour sublimer le trop plein de pulsions.
Vous n’avez jamais essayé la barre d’haltère « LANDMINE » (mine de terre). Coincée contre un mur, elle fera le bonheur de tout votre corps !
Besoin de marcher, bouger, avec différents types d’accessoires cette fois-ci ? Ces « carry » ou transports de poids vous feront oublier la promenade du chien avec votre belle-mère. La variation d’exercices, de lieux et d’équipements fait partie des caractéristiques de l’entraînement idéal des femmes qui ont beaucoup, beaucoup de pulsions à « destocker » de leur corps. Le sport est le meilleur exutoire physique si les circonstances morales et sociales ne sont pas cohérentes avec les valeurs qu’ont souvent les femmes autour de leur intimité et de leur sexualité.

Vivre en société signifie qu’on doit se conformer à ses règles certes, mais en tant que femme, nous tenons aussi à nos valeurs. La dignité humaine doit être respectée en même temps que nos besoins sexuelles qui trouveront des soupapes éthiques et efficaces dans une gestion autonome qui demande une grande connaissance de ses propres limites et acceptation de soi, la voie vers l’acceptation de l’autre ?

Lire aussi :