1 – Contextualisation en 2022
L’après sécu ? On y est déjà : suppressions massives de postes de soignants, fermetures d’hôpitaux publics, désertification médicale dans certaines régions, prise en charge de soins en diminution fulgurante, obligation de rentabilité dans les services hospitaliers… Le tableau 2022 n’est pas jojo. Beaucoup de français comptaient sur le système de la sécurité sociale pour le maintien d’une bonne santé le plus longtemps possible. Malheureusement des faits de civilisation l’emportent sur ce dispositif collectif qui va disparaître d’ici quelques années selon les exigences de la « feuille de route » politico-économique de l’Union Européenne ?? .

2 – Des programmes thérapeutiques pour humains proposés par… une Intelligence Artificielle
Pour nos politiques néo-libéraux, elle est là la solution : une appli bien sûr ! Avec schéma de questions / réponses comme facebook nous en propose pour répondre à nos clients automatiquement et des vidéos d’exercices en images de synthèse doublées dans toutes les langues ! Merde, avec ça vous devriez être soignés en moins d’une. Vous voulez un humain qualifié ? Attendez, la base de données Doctolib va vous donner la liste des praticiens qui sont accessibles avec votre mutuelle « BASIC ». Pas de rendez-vous avant 10 mois ? Voulez-vous retourner aux exercices alors ? Non? Ah on aura fait le maximum pour vous. Bonne journée. Fin de l’échange avec votre « KinéBot ».


Image extraite de cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=XeyVT-pZhOA&t=352s
Cette modélisation standardisée « one size fits all » est-elle la réponse à vos troubles de dos, de bras, de mobilité d’articulation etc… ?
3 – Les 3 médecines

1- La médecine bas de gamme pour les pauvres
Pas d’argent ? Pas de soin. Ou bien soin « entrée de gamme ». Elle existe déjà si vous êtes au RSA, étranger, pauvre, etc… par exemple. Il suffit d’aller dans un centre de santé « tiers payant » pour le voir. Ou les urgences de n’importe quel hôpital public en Ile-de-France.
2- La médecine bas de gamme pour les riches
Quand je vois les diagnostics pourris donnés à des personnes riches autour de moi, je ris pas, je dis ce que je pense mais, malheureusement, la personne se retrouve alitée à vie à cause des conseils de merde qu’elle a reçue d’un professionnel de santé qui n’en avait rien à foutre de sa santé. Voilà quand on écoute aveuglement sans discernement juste une seule source d’information. Et oui, cette médecine bas de gamme pour les riches, se déroule juste sous de belles moulures, la salle d’attente montre des tableaux contemporains, on vous y apporte un café chaud. La belle plaque dorée qui brille à l’entrée n’est hélas pas le synonyme de qualité. Ces professionnels se feront beaucoup plus d’argent avec la clientèle hyper riche.
3- La médecine de qualité réservée à un clan
Yes ! Je vous souhaite de recevoir cette médecine ? C’est quelque part, une médecine de « chamanisme de clan »… Ca peut englober des médecins conventionnés ET des personnes qui soigne de façon alternative, énergétique, chamanique, spirituel, etc… Je passe par exemple par le sport qui est aussi une façon d’aborder la prévention et la réhabilitation sur le physique.
4- L’obligation quasi-permanente de se faire de l’argent en tant que profession de santé conventionnée et conventionnelle.

Loyer de cabinet, personnel salarié, services à distance, communication, gestion comptabilité, matériel informatique, mobilier médical, consommables, factures, frais, taxes, impôts sur les sociétés, impôt sur les revenus… Quand le patient donne 10€ il reste 2€ dans la poche du médecin ou du soignant en libéral. Alors que la sécurité sociale finançait une bonne partie, ce sera au patient de tout payer, avec l’aide d’une mutuelle privée comme dans le modèle suisse.
5 – Quand l’argent public (celui de nos impôts) est dépensé pour payer des hauts fonctionnaires incompétents et des non-solutions vendues par des cabinets privés

6 – Défis majeurs pour la santé publique des populations et proposition de solutions
DEFI N°1 : les limites des services à distance
C’est juste impossible de tout régler à distance. La santé n’est pas un FAQ à cliquer. C’est une stratégie pour éloigner certains publics, les plus modestes, d’un accès plus juste à une prise en charge plus équitable.
SOLUTION : Et si cela commençait par de la prévention qui ne coûte pas cher et évite les très gros problèmes, ainsi que des coûts, non plus collectifs mais maintenant personnels.
DEFI N°2 : Absence de prévention pour certaines catégories de personnes dont font partie les salariés, les femmes de catégorie sociale inférieure, et même les riches les plus « détestables » ?, et oui… L’argent ne garantit pas des soins de qualité.
SOLUTION : Si certains bénéficieraient des « vraies informations clés » soi-disant…, ça reste à chacun de faire ses recherches sur les grandes erreurs à éviter. Les recommandations de l’OMS sur le sport, l’alimentation, les addictions sont déjà un bon début. Mais faites ces recherches quand vous êtes en bonne santé, pas à 50 balais…
DEFI N°3 : Une médecine conventionnelle limitée dans ses résultats
Même si vous tombez sur un bon médecin ou une bonne clinique… la médecine du corps n’est pas suffisante. Ne croyez pas ces abrutis au pouvoir qui ne jurent que par les nouvelles technologies pour une médecine soit disant prédictive. Ils ne se feront jamais implanter quoi que ce soit : ni prothèse, ni patch, ni puce de nanotechnologie de suivi : ils ne se mettront RIEN dans leur corps. Et d’ailleurs la condition physique de ces gourous du tout digital, de l’ADN modifié et autres traitements expérimentaux sans information sur les effets secondaires devrait vous alerter : vieux, dos courbé, obésité, pertes de mémoire fréquentes, fatigue chronique : super l’état de santé de l’oligarchie ! Cela pose des questions sur l’utilité de leurs recommandations ubuesques répétées à tout va. Si c’est pour être dans le même état qu’eux au même âge… Non merci !
SOLUTIONS : Informez-vous, croisez vos sources, faites tout pour devenir autonome sur ce qui est possible et efficace pour vous. Il existe de bons soignants conventionnés et de bons praticiens alternatifs.

Ceci est une prospective, soit une projection dans l’avenir, proche malheureusement de la réalité qui vient et qui est déjà là pour une partie.

Heureusement, la « médecine ancestrale » de nos ascendants existe toujours ? !
Conclusion : le sésame c’est avoir la bonne information au bon moment, et de mettre en place les actions rapidement pour ne pas se faire piéger ?
❤️